Musset
J’ai vécu ça comme un réflexe de survie. Il était temps que j’aille à la rencontre de celui que je suis vraiment.” Quand il compose encore la moitié fondatrice du groupe à succès Revolver, Christophe Musset enchaîne les dates, les radios, les promos, les Victoires de la musique… Fin des années 2000, on ne parle pas encore de “stream” mais le jeune leader pop-rock sent passer le courant : celui qui électrise, galvanise et vous crame. Addictions, culpabilité, vie personnelle en vrac. Aujourd’hui, Christophe parle avec tendresse de ces deux albums en anglais qui l’ont fait éclore, mais à l’époque, la force n’y est plus. Le groupe tire sa dernière balle en 2013. Il n’est pas rare que les artistes, au cours de leur carrière, doivent répondre à la question fatale : comment renaître ?
Contacts en poche, Musset s’envole d’abord au Pérou pour y percer le mystère de ses fameux rites initiatiques avant de s’installer au pays basque, près de sa famille, où il bosse un temps comme libraire et compose, preuve qu’il n’oublie pas tout à fait la musique, la B.O. du film Diamond Island du franco-cambodgien Davy Chou (le film obtient le prix SACD de la Semaine de la critique à Cannes, le Grand Prix du Festival de Cabourg, la mention spéciale du Prix Jean Vigo…). Loin, très loin des vanités et du showbiz, l’écriture et ses mots lui reviennent… en français, preuve qu’il est enfin prêt à tomber le masque.
En aurait-il fini avec l’éternelle adolescence ?
Converti, comme il le chante, “Aux chansons qui font ressurgir / Les vestiges d’un amour, d’un empire”, on le découvre adulte, posé, curieux des autres, des forces de la nature et de musicothérapie. Avec un sens aigu de la transmission et le regard plein de gratitude envers ceux qui l’entourent, le beau gosse aux boucles brunes n’a rien perdu de son doigté de guitariste ni de la juvénilité de son timbre. Jeune papa, Musset se réinstalle à Paris comme on reprend le cours d’une vie qu’on aurait laissée mûrir derrière soi. Il y rencontre un nouveau mentor d’expérience, Jean-Michel Reusser, qui voit en lui le potentiel d’un Damien Rice ou d’un Sufjan Stevens à la française, ces auteurs-compositeurs-interprètes dont la voix délicate se pose sur votre épaule. Tous deux travaillent aussitôt en miroir et dessinent un univers folk, doux et aérien. Musset, qui aime le cinéma et ses bandes-son, finit par chanter de premiers titres sincères, accessibles, épurés. Un E.P. prend forme en épousant, Stefane Goldman à la réalisation et Bénédicte Schmitt au mix, les contours de l’évidence. Ce n’est pas un hasard si Musset chante sur l’un de ses titres : “On n’est pas vraiment là jusqu’à ce que l’on s’en aille / On ne comprend qu’après”.
Comprenez donc : Musset revient !
Premier EP solo majestueux et d’une élégance rare, immense coup de cœur !
Les Chroniques de Mandor (Mai 2019)
Echappé de feu Revolver, carrément baptisé « les Beatles français », Christophe, de son prénom, déploie une convaincante verve mi-folk, mi-électrique tout en subtile tension. La belle mélodie le rapproche de nos orfèvres pop seventies à la Yves Simon. Joli.
Libération (Mai 2019)
Un EP doux et épuré… textes sincères sur mélodies aériennes, Musset se pose pour parler de la pesanteur qu’on peut ressentir et atteint le point d’orgue de l’émotion directe et touchante sur « A l’intérieur »
Bullesdeculture.com (Avril 2019)
Ce qu’il y a de beau avec la musique de Musset, c’est qu’il a suivi sa bonne étoile, un parcours qui le mène aujourd’hui guitare dans une main et stylo dans l’autre à coucher des mots les uns après les autres pour donner vie à de beaux poèmes.
Hebdoblog.com (Avril 2019)
« Aussi Loin », la douceur folk signée Musset
Loin des textes anglais de Revolver ou de l’aspect cinématographique de la B.O. de Diamond Island qu’il compose pour le réalisateur Davy Chou, Musset nous livre un titre épuré, simplement en guitare/voix. Aussi Loin est poétique et délicat et nous envoûte dès les premières notes. On en ressort apaisés et impatients de découvrir la suite !
Can you hear the Music ? (Avril 2019)
Une voix feutrée et envoûtante, des textes sincères et poétiques posés sur des ballades folk, douces et aériennes… Musset n’a pas besoin d’artifices pour nous charmer…il signe en quatre titres flamboyants sa renaissance artistique, après ses adieux à « Revolver », il y a maintenant quelques années. Chanson après chanson, texte après texte, on se laisse imprégner par son univers apaisant et tellement authentique en fredonnant ses mélodies qui s’accrochent à nos mémoires pour ne plus les quitter … Gros coup de cœur !
A Vos Marques Tapage.fr (Avril 2019)
Un 4 Titres au velouté chanson folk apaisant où la mélancolie se fait envol léger à la plume fragile (« Aussi Loin »), balade délicate aux yeux levés vers l’espoir qui s’éveille (« Orion »), flânerie lumineuse d’énergies de coeur qui palpite (« À l’intérieur »), introspection salutaire avec « Ce qui ne me tue pas …
L’Oreille à l’envers (Mars 2019)
Musset que l’on a connu avec Revolver revient en solo et éclaircit le ciel avec ses notes
Soul Kitchen (Mars 2019)
Photo : Audrey Wnent
Aussi loin
Orion